Poêles et fourneaux

Chauffage au bois : zoom sur les crédits d’impôts

Le chauffage en bois est une option intéressante si vous souhaitez vous garder une température constante à la maison tout en ayant une bonne maitrise des dépenses énergétiques. Ajouter à cela, ce type de chauffage ouvre la porte à des aides financières comme les crédits d’impôt. Voici les points essentiels concernant ce type d’aide.

Les conditions auxquelles vous devriez répondre

Il est important de remplir certains critères avant d’acheter un chauffage au bois pour que vous puissiez profiter d’un crédit d’impôt. Pour commencer, la maison à chauffer doit avoir plus de deux ans. D’ailleurs, vous devriez être le propriétaire direct du logement. À noter que l’offre ne peut être offerte qu’aux ménages avec des revenus intermédiaires pour profiter de crédit d’impôt. Ainsi, le revenu fiscal du foyer doit varier entre 25 086 et 59 026 €. Pour un couple avec plus de 3 enfants, l’état peut ajouter 5 561 ou 7 422 € par personne en plus.

Qu’en est-il de l’installateur du chauffage

Vu que la pose du chauffage en bois nécessite l’intervention d’un professionnel qualifié. Vous devriez vous assurer que celui-ci dispose des compétences et des qualifications nécessaires. En effet, il faut l’intervention d’un professionnel labélisé RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) Qualibois. Sachez aussi que les poses sont désormais éligibles pour l’ensemble du CITE. Autrement dit, les matériels que vous utiliserez pourront vous offrir un montant précis pour le crédit d’impôt.Normalement, un bon installateur n’aura aucun mal à vous procurer des matériels éligibles au CITE.

Prendre en compte les matériels utilisés pour la pose du chauffage

Il est primordial de se procurer un chauffage répondant aux normes environnementales pour profiter d’un crédit d’impôt. Ainsi, il faut s’assurer que le produit offre un rendement supérieur à 70 % ainsi qu’une faible émission de particules. La valeur de celle-ci doit être inférieure à 90 mg/Nm3. Quant à l’indice de performance environnemental, il faut ne pas dépasser la valeur 1 tandis que la concentration moyenne de monoxyde de carbone ne dépasse pas 0,3 %. Pour réunir ces conditions, il suffit de choisir un chauffage répondant au Label Flamme Verte 7 étoiles. Enfin, il reste certaines normes comme la NF EN 13 240 et 14 785.

Comment calculer un crédit d’impôt

Un nouveau mode de calcul du crédit d’impôt est entré en vigueur depuis le 1er janvier 2020. Cela se fait présent sur un forfait selon le type de travaux nécessaires au lieu du pourcentage du montant des dépenses éligibles. D’un autre côté, cela ne vous empêche pas de vous informer sur le coût d’installation d’un système de chauffage à bois. Le forfait pour la pose d’un poêle à bois peut être de 1 500 €.

Le rôle de l’administration dans tout ça ?

L’administration tient un rôle important dans l’obtention d’un CITE. En plus de valider le formulaire Cerfa 2042 RICI, elle doit aussi calculer du crédit à offrir à chaque foyer. Après le calcul, l’administration déduit la somme de la réduction d’impôt offerte au titre de l’impôt sur le revenu annuel. Elle doit aussi s’assurer que la somme excédante soit rembourséeau déclarant. Enfin, le montant total est envoyé directement à l’adresse du foyer par chèque si celui-ci n’est pas imposable.

comment bien choisir la puissance d’un poêle à granulé ?

Le poêle à granulés ou poêle à pellets est l’un des appareils de chauffage au bois les plus appréciés. Pour cause, il présente de très nombreux avantages auxquels il est difficile de résister. Parmi les critères importants pour bien choisir cet appareil de chauffage, il y a la puissance. Si vous envisagez donc d’investir dans un poêle à pellets, voici comment bien choisir la puissance.

Parlons d’abord des nombreux atouts du poêle à pellet

Le poêle à granulés est effectivement un système de chauffage très avantageux. Tout d’abord, il permet de profiter d’un excellent rendement. Les modèles labellisés Flamme Verte promettent un rendement supérieur à 85 %. Cela veut tout simplement dire qu’il consomme moins de combustible comparé à la quantité de chaleur que l’appareil diffuse. Et à la différence d’un poêle à bois, le poêle à pellet nécessite moins d’intervention humaine pour remplir le foyer. En effet, il est plus autonome grâce à son système d’alimentation automatique. Ce système de chauffage est également écologique. Son utilisation vous permet de réduire votre empreinte de CO2 dans l’atmosphère grâce à sa grande qualité de combustion. Il ne faut pas oublier que le granulé de bois reste le deuxième combustible le moins cher sur le marché après les bûches. Ce n’est pas tout, les appareils proposés sur le marché disposent d’une esthétique bien travaillée s’adaptant parfaitement dans la pièce d’installation. Par ailleurs, il en existe différentes formes : poele a granule rond, carré, rectangulaire ou encore angulaire. Enfin, investir dans un poêle à pellets vous permet de bénéficier de différents aides financières comme le crédit d’impôt pour la transition énergétique, la prime énergie, le TVA réduit ou encore les subventions de l’ANAH.

Comment bien choisir la puissance d’un poêle à granulé ?

Le poêle à pellet représente effectivement un très bon investissement. Cependant, il est recommandé d’en faire le bon choix afin de profiter pleinement de ces nombreux avantages. Donc, pour bien choisir la puissance, il est important de considérer quelques points essentiels. Premièrement, vous devez prendre en compte la dimension de votre habitation ou bien la surface à chauffer. Il est également indispensable de vérifier le niveau d’isolation de la maison. Ainsi, pour un bâtiment disposant d’une isolation conforme à la RT 2005, il faut compter environ 1 kW pour 10 m². Si votre habitation est mieux isolée et répond aux réglementations thermiques 2012, alors, vous pouvez partir sur le calcul de 0,6 kW pour 10 m². Il faut faire attention de ne pas vous tromper sur le calcul. En effet, un poêle trop puissant par rapport à la dimension à chauffer représente du gaspillage d’énergie. Et un appareil qui manque de puissance manquera naturellement de performance.

D’autres critères pour bien choisir un poêle à pellets

Le choix de la puissance ne suffit pas pour bien choisir un poêle à granulés. En effet, assurez-vous d’opter pour un appareil proposant le plus haut rendement, surtout si vous souhaitez bénéficier des différents aides financiers cités plus haut. Il faut également penser à la capacité du réservoir. Cela vous permet notamment de déterminer l’autonomie de l’équipement. N’oubliez pas de vérifier le système de programmation et du déclenchement à distance. Ces fonctionnalités vous permettront de profiter encore plus d’avantages, surtout au niveau du confort d’utilisation et de l’économie d’énergie. Certains modèles proposent même des options comme l’alerte de réservoir vide ou de la trémie ouverte. Il y a aussi le système d’autonettoyage ou encore la présence d’une télécommande. Enfin, il est plus judicieux de miser sur un appareil conçu par une grande marque de fabrication afin de profiter d’un produit de grande qualité.

pourquoi investir dans un système de chauffage au bois ?

On ne peut pas se passer d’un système de chauffage dans la maison. En effet, cet appareil nous apporte le confort thermique indispensable à notre bien-être, surtout en période de grand froid. Il existe aujourd’hui un très large choix d’appareil de chauffage, mais de plus en plus de foyers recommencent à s’équiper d’un chauffage au bois aujourd’hui. Alors, pourquoi investir dans ce système de chauffage ?

Le chauffage au bois procure un confort thermique optimal et esthétique

Lorsqu’on est sur le point de choisir un appareil de chauffage, le confort et parmi les critères les plus importants. Si la cheminée ouverte classique a déjà fait beaucoup dans le passé, les nouveaux modèles d’appareils de chauffage au bois sont encore plus avantageux. En effet, ils permettent de profiter d’une température bien homogène dans la maison. À condition bien sûr de faire le bon choix d’équipements. Outre le confort, vous pouvez également profiter d’un chauffage au bois esthétique, vraiment digne d’un objet de décoration.

Le système de chauffage au bois est économique

Certes, les nouvelles générations de radiateurs électriques proposent aussi de nombreux avantages, mais le chauffage au bois permet aussi de faire des économies. En effet, ces appareils proposent aujourd’hui une très grande performance et un haut rendement allant au-delà des 80 %. Cela signifie qu’ils diffusent plus de chaleur qu’ils ne consomment du combustible. En outre, comparé au prix de l’électricité, du gaz et du fioul, le prix du bois reste le plus abordable et le plus stable.

Le chauffage au bois respecte l’environnement

Le bois fait partie de la famille des sources d’énergie renouvelable. Effectivement, il suffit de s’assurer que son exploitation soit bien réglementée et son utilisation ne présente aucun problème pour l’environnement, contrairement aux sources d’énergie fossile. De plus, les chauffages au bois, grâce à leur haute performance et leur qualité de combustion, permettent de réduire d’une manière considérable les rejets de C02 dans l’atmosphère.

Le chauffage au bois est éligible aux différentes aides

Dans le cadre de la rénovation énergétique, l’État et les organismes environnementaux encouragent l’utilisation des appareils écologiques. Le chauffage au bois en fait partie, à condition de choisir un appareil performant labellisé Flamme Verte et d’un installateur qualifié RGE pour sa pose. Il est notamment possible de bénéficier d’un crédit d’impôt pour la transition énergétique ou CITE, la prime énergie, l’éco-prêt à taux zéro ou encore les subventions de l’ANAH.

De nombreux appareils au choix

Lorsqu’on parle de chauffage au bois, il n’y en a pas qu’un seul. En effet, il en existe plusieurs variétés. Ainsi, pour vous chauffer au bois, vous pouvez choisir entre le poêle à bois, le poêle à pellets, l’insert de cheminée à foyer fermé, la chaudière à bois, la chaudière à granulés et la cuisinière à bois. Il est à noter que les granulés sont des combustibles issus de la transformation des sciures de bois. Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.

Sur quels critères baser le choix d’un chauffage au bois ?

Quel que soit l’appareil de chauffage au bois que vous choisirez, il est indispensable de considérer quelques critères importants. Notamment son utilisation : chauffage principal ou chauffage d’appoint. Un poêle classique suffit pour un appoint tandis qu’une chaudière pourra assurer le rôle d’un chauffage principal. Il est également important de prendre en compte la dimension de la pièce à chauffer et le niveau d’isolation du bâtiment. Cela vous permettra de bien déterminer la puissance nécessaire. Bien entendu, il est préférable de miser sur un produit de grande marque afin de profiter de la qualité optimale.

rénovation énergétique: de quoi s’agit-il ?

Depuis les années 1970, l’État encourage la rénovation énergétique en vue d’améliorer la performance énergétique des foyers. Pour cela, nombreuses sont les politiques appliquées, comme l’octroi de certaines aides financières en cas de réalisation de travaux allant dans ce sens. Rénovation énergétique : de quoi s’agit-il ?

Qu’est ce qu’on entend par rénovation énergétique ?

La rénovation énergétique est un ensemble de travaux réalisés sur l’habitation en vue d’optimiser sa performance énergétique. Elle permet ainsi de réduire la consommation en énergie du foyer. Depuis les années 70, un certain nombre de politiques est appliqué par l’État. Celles-ci ont pour objectif d’inciter les particuliers à se lancer dans la rénovation énergétique. Par ailleurs, depuis 2013, un objectif annuel de 500 000 foyers rénovés est fixé. De plus, l’administration publique prévoit une baisse de 38 % des consommations en énergie à l’horizon 2020.

Pour atteindre ces objectifs, l’État fournit par exemple des conseils aux foyers afin qu’ils puissent prendre conscience de la nécessité de se lancer dans la rénovation énergétique. Les pouvoirs publics encouragent également les ménages à réaliser des travaux en leur proposant des aides financières.

Quels sont les types de travaux liés à la rénovation énergétique

Les travaux d’isolation

Si vous envisagez de vous lancer dans la rénovation énergétique, les premiers travaux que vous devez réaliser sont la vérification de l’isolation de votre logement. Cela permet de localiser les principales sources de déperditions thermiques. Selon l’Ademe, si la maison n’est pas isolée convenablement, les déperditions peuvent être de 20 % à 25 % au niveau des toits et des murs et de 10 % à 15 % au niveau des fenêtres. L’objectif des travaux est alors de réduire ces pertes d’énergie. En y procédant, le ménage est à même de réaliser jusqu’à 60 % d’économie d’énergie.

Les travaux sur la ventilation

Ces travaux visent à régler les problèmes liés au renouvellement d’air. Il permet également de réduire le taux d’humidité dans le logement. Parmi les meilleurs moyens pour améliorer l’aération du logement figure l’installation d’un système de ventilation mécanique contrôlée. S’il n’est pas possible d’installer une gaine d’évacuation d’air vers l’extérieur, le système de ventilation mécanique repartie est alors préconisé.

Les travaux sur les matériels de chauffage

Pour que le logement soit économe en énergie, il faut que son système de chauffage soit aussi performant. Lors des travaux de rénovation énergétique, il est ainsi préconisé de miser sur des appareils performants et économiques, comme des chaudières à ventouse, ou des chaudières à condensation au gaz. Investir dans un matériel de chauffage au bois, comme un poêle à bois ou un poêle à granulés, constitue également une meilleure solution. Pour les autres appareils, comme le chauffe-eau par exemple, il est plus judicieux de miser sur un modèle solaire.

Quelles sont les aides financières proposées par les pouvoirs publics ?

Le fait de réaliser des travaux de rénovation énergétique pourrait vous faire éligible aux différentes aides de l’État. Il peut s’agir du crédit d’impôt pour la transition énergétique ou CITE, du TVA réduit à 5.5 %, de l’éco-prêt à taux zéro ou Eco-Ptz, de l’exonération de taxe foncière, etc. Pour en savoir plus sur les aides pour la rénovation énergétique, vous pouvez suivre ce lien.

Chauffage au bois : quel appareil le plus économique ?

Nombreux sont les foyers qui se chauffent au bois. Parmi les atouts de cette solution de chauffage figurent son économie d’énergie et aussi son caractère écologique. Parmi les appareils qui utilisent le bois, on distingue la cheminée ouverte, la cheminée fermée, le poêle à bois, le poêle à granulés ou à pellets, ou encore la chaudière centrale. Si vous vous demandez, laquelle de ces solutions sont les plus économiques, découvrez les réponses dans cet article.

Quels sont les critères qui définissent un chauffage au bois économique ?

Pour déterminer quel matériel de chauffage au bois est le meilleur, il convient de se baser sur plusieurs critères :

· Le rendement de l’appareil : plus l’appareil de chauffage au bois dispose d’un rendement élevé, plus il est économique. L’avantage d’un appareil doté d’un rendement élevé est qu’il réduit sa consommation, tout en offrant un maximum de chaleur ;

· Le prix du combustible : il est important de connaitre le prix de la matière première avant d’acheter un matériel de chauffage au bois. En effet, le prix du bois de chauffage coute moins cher que les granulés de bois. L’avantage de ces deux matériaux est que leur prix est très abordable comparé à celui du gaz, de l’électricité ou du fioul ;

· Le niveau d’isolation de la maison : ce critère doit également être pris en compte dans la détermination d’un appareil économique. Si votre habitation n’est pas isolée convenablement, cela vous obligerait à recourir fréquemment ou d’une manière permanente à l’appareil. Cela risquerait de faire augmenter votre facture de chauffage ;

· Le cout d’installation : la rapidité du retour sur investissement dépend de nombreux facteurs, comme le prix d’acquisition du matériel ainsi que son cout d’installation. Or, selon son type, le matériel de chauffage au bois peut se poser d’une manière plus ou moins facile. Avant de fixer son choix sur tel ou tel appareil, il convient de demander préalablement un devis d’installation.

Chauffage au bois : quel appareil le plus économique ?

En se basant sur les critères posés ci-dessus, voici les appareils de chauffage au bois les plus économiques :

· Le poêle à bois : l’atout principal de ce matériel de chauffage est le cout de son combustible : les buches de bois. Qui plus est, il affiche un rendement très élevé, et ce, comparé aux matériels de chauffage au bois à foyer ouvert. Outre cela, on trouve aujourd’hui sur le marché des poêles à bois double combustion. Ces modèles sont dotés d’un système post combustion, ce qui leur permet d’optimiser leur rendement et d’économiser plus d’énergie. En ce qui concerne le cout d’installation d’un poêle à bois, cet appareil se pose d’une manière plus facile, et ce, comparé à une chaudière ;

· Le poêle à granulés : la particularité de cet équipement de chauffage au bois est son taux de rendement thermique très élevé. Celui-ci peut aller jusqu’à 95 %, contre 75 % pour les poêles à buches. De plus, les granulés de bois constituent le combustible le moins cher après le bois de chauffage. Concernant le prix de la main d’œuvre pour sa pose, celui-ci est relativement abordable.

· Les cheminées à insert et foyer fermé : il est tout à fait possible de transformer une cheminée à foyer ouvert en une cheminée plus performante et plus économique. Pour cela, la solution consiste à l’équiper d’un insert. Cela lui permet d’avoir une performance énergétique comparable à celle d’un poêle à bois. Son taux de rendement peut atteindre 75 %. Sa pose n’a aussi rien de compliqué.

Il est à préciser que l’installation d’un matériel de chauffage économique peut vous ouvrir droit à certaines aides de l’État. En savoir plus.

comment fonctionne un poêle à granulé ?

Par rapport à un poêle à bois de type classique, le poêle à granulés de bois affiche un rendement hautement élevé. Grâce à son autonomie de plusieurs jours, ce système de chauffage figure parmi les équipements les plus plébiscités par de nombreux utilisateurs. Qui plus est, le poêle à granulés se démarque indéniablement par la possibilité de faciliter la programmation de ses horaires de chauffage. Ce qui lui fait un système à la fois confortable et tout à fait pratique. Découvrez à travers cet article le principe de fonctionnement d’un poêle à granulés.

Un poêle à granulés : comment ça marche ?

En effet, le fonctionnement performant d’un système de chauffage à granulés de bois affiche un rendement hautement élevé. Tout d’abord, la combustion de granulés de bois affiche un taux d’humidité faible par rapport au bois. Cela en fait un véritable biocombustible. En général, le fonctionnement de ce système de chauffa est lié à un système de vis sans fin. Ce dernier parcouru les granulés de manière progressive à une vitesse bien maîtrisée vers la chambre de combustion. Grâce à une résistance électrique, le feu s’allume en toute facilité et un ventilateur intégré génère de l’oxygène essentiel à la combustion.

En brûlant, sachez que les granulés de bois engendrent de la chaleur. Pour les modèles les plus simples, la répartition de la chaleur se fait par convection à l’espace dans laquelle est logé le poêle. De nos jours, la plupart de poêle à pellet fonctionne via ventilateur parfaitement chargée permettant de diffusion de l’air chaud tout en le rendant homogène.

Concernant la répartition de la chaleur dans chaque pièce de la maison, cela s’explique comme suit. Si vous souhaitez chauffer plus d’une pièce, vous aurez la possibilité d’allier le poêle à granulés de bois avec un système de canalisation. Ce système permet l’acheminement de l’air chaud dans toute l’habitation. De ce fait, le poêle à granulés fait office de chauffage principal en plus d’un chauffage d’appoint. Tandis qu’en cas de construction BBC, il est tout à fait possible de relier le poêle à partir d’un réseau de radiateurs à eau ou encore via plancher chauffant. En cas de rénovation, vous pouvez relier votre système d’ECS à votre système.

Désormais, les modèles d’actuels bénéficient d’un programmateur électronique en mesure de gérer aisément le fonctionnement du poêle tout en offrant un confort d’usage indéniable. Grâce à cette option, l’utilisateur est autorisé à déterminer la vitesse d’acheminement des granulés et ce, vers la chambre de combustion ainsi que du système de ventilation permettant d’activer la combustion. Un autre avantage non négligeable d’un poêle à granulé est sa programmation permettant d’avancer les plages horaires selon votre utilisation.

Qu’en est-il de l’évacuation des cendres ainsi que des fumées ?

En règle générale, les fumées ainsi que les cendres sont rapidement évacuées vers l’extérieur par un conduit de cheminée. Certains modèles sont équipés de système à ventouse, permettant d’évacuer les fumées de façon horizontale et ce, à travers le mur qui sera le plus proche. Pour les cendres, ces derniers doivent être récupérer par l’utilisateur dans le poêle. Les modèles les plus sophistiqués permettent une évacuation automatisée.

Chauffage au bois : en savoir plus sur les aides et les subventions

S’il y a des points qu’il faut revoir avant d’investir sur un chauffage, c’est sans aucun doute au niveau du budget. En effet, sur le plan économique, il ne faut rien négliger surtout lorsqu’il est question de chauffage. Pour un chauffage à bois, peut-on obtenir des subventions ? Tour d’horizon sur le sujet.

Pourquoi choisir un chauffage à bois ?

Parce que la saison hivernale ne peut pas vous laisser tranquille, choisir un chauffage qui peut vous fournir assez de chaleur est la meilleure option à adopter. Parmi ses solutions, le chauffage à bois reste un choix influant du fait de l’économie qu’il propose. En plus, il a aussi l’aspect écologique qui prime avec l’usage de ce type de chauffage dans votre maison.

Chauffage central ou chauffage d’appoint, vous pouvez opter pour le chauffage à bois du fait de sa praticité et de sa performance unique. Le bois est une énergie renouvelable donc avec son usage comme combustible, vous faites un geste pour la conservation de l’environnement. Il est bon de rappeler que le gaz qui provient de votre chauffage lors de son utilisation est absorbé par l’arbre tout au long de sa croissance.

Possibilité d’aides ?

En choisissant d’installer un chauffage à bois dans votre maison principale, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt qui est en rapport avec la transition d’énergie. Ce crédit peut aller jusqu’à 30 % sur la totalité des travaux qui doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE. Il y a aussi la prime quelle énergie qui vous permet d’amortir à grande échelle toutes les dépenses qui sont reliées à vos travaux d’installation. Vous pouvez bénéficier des centaines d’euros grâce à cette prime une fois que votre dossier est validé.

L’agence Nationale de l’Amélioration de l’Habitat ou Anah propose également des aides pour ceux qui veulent opter pour un chauffage à bois écologique dans leur logement. Cette offre se distingue en deux grandes catégories selon les travaux que vous voulez réaliser dans la maison. Il y a donc l’offre Habiter Mieux Sérénité et Habiter Mieux Agilité. Pour la première offre, elle touche le remplacement de la chaudière (ou du mode de chauffage) dans une maison, l’isolation des combles et enfin l’isolation des murs. Avec cette aide, vous pouvez profiter jusqu’à 50 % sur le montant de tous les travaux. Pour l’offre Habiter Mieux Sérénité, il est proposé à ceux qui veulent réaliser des travaux qui peuvent apporter un gain énergétique de 25 % au moins.

Mais encore ?

Toujours dans les aides sur les chauffages à bois, il y a aussi l’eco-prêt à u taux nul. Avec ce programme, c’est l’État qui prend en charge de tous les intérêts qui sont en rapport avec les travaux d’installation de votre chauffage. Enfin, il y a la TVA à taux réduit qui vous permet une réduction jusqu’à 5.5 % du taux de la taxe que vous devez à l’État. Les résidences sont les seules bénéficiaires de ce type de TVA, les professionnels ne sont pas touchés.

Poêle à bois et à pellets : les points à vérifier lors de la première mise en service

Utiliser les chauffages au bois est une des alternatives les plus courantes pour ce qui est du chauffage domestique. En outre, les différentes options présentes sur le marché pour cela sont nombreuses, et on peut par exemple mentionner les poêles à bois et pellets. Au moment de faire le premier usage, il faut bien vérifier certains points.

Observer le comportement de la fumée

L’un des aspects de votre poêle à bois est qu’il risque de générer une quantité peu agréable de fumée dans la maison. Dans le cas d’une première utilisation, il est possible que la fumée émise par votre poêle à bois et qui se disperse dans votre maison soit excessive au début. Le tout est de faire en sorte de voir dans quelle mesure où il y a peu ou beaucoup de fumée qui est émise. Par la suite, on peut effectuer différentes actions qui viennent permettre de contrôler cela dans une certaine mesure. En effet, un trop plein de fumée dans la pièce est juste l’indicatif d’un problème en particulier sur lequel vous devez porter votre attention.

Utiliser du bois bien sec

Le bois et le taux d’humidité de celui-ci est parmi ce qui peut faire en sorte que la fumée générée par votre appareil à bois est trop importante. Il arrive que le bois que vous achetez soit un peu trop humide, à cause de conditions de stockage de celui-ci qui n’ont pas été optimales. Cela peut aussi être dû à l’humidité dans votre propre maison, soit que vous ayez retiré le bois de son emballage puis que vous l’ayez placé dans son récipient pour y avoir plus facilement accès. Si cela arrive, vous devez faire en sorte de ranger le bois dans une pièce où l’air n’est pas trop humide, ou bien faire baisser l’humidité de l’air de la pièce concernée.

Ajuster le fonctionnement de votre VMC

La VMC peut aussi être la cause d’un excès de fumée dans la maison au cours d’une première utilisation. Il faut voir si la puissance de fonctionnement de celui-ci n’est pas trop élevée, puis vous devez faire en sorte de faire les ajustements nécessaires pour que le tout soit bien géré. Il n’est pas question d’arrêter la VMC, mais plutôt d’éviter qu’elle ne fonctionne à fond dans la pièce où vous allez vous charger d’allumer un poêle à bois.

Vérifier que le conduit est bien isolé

Vous devez porter votre intérêt sur le fait que les points du conduit d’évacuation de la fumée ainsi que les parties de votre maison qui en sont en contact soient bien isolés. Quand ce n’est pas le cas, le tout peut prendre feu au bout d’un moment, ce qui peut causer un incendie. Vérifiez donc que l’isolation sur ces points a été bien faite. Si jamais cela ne semble pas optimal, vous pouvez demander au prestataire qui a fait la pause de faire les ajustements requis afin qu’il n’y ait pas de problèmes.

Où installer son poêle à bois ?

Le poêle à bois fait partie des matériels de chauffage les plus utilisés en ce moment. Son avantage tient au fait qu’il est performant, qu’il est économique et qu’il conserve l’environnement. Si vous envisagez de vous équiper d’un tel appareil, sachez qu’il doit être installé convenablement. Il faut notamment prêter attention à son emplacement. Une question se pose ainsi : où installer son poêle à bois ?

Les contraintes techniques liées à la pose d’un poêle à bois

L’emplacement d’un tel matériel de chauffage au bois ne doit pas être pris à la légère. Et pour cause, sa performance en dépend essentiellement. De plus, s’il est posé dans un bon endroit, il ne présente que très peu de risque.

Avant de choisir l’emplacement d’un poêle à bois, il conviendra de prendre en compte les contraintes techniques liées à sa pose. Pour le conduit d’évacuation de fumée : celui-ci doit bénéficier d’une bonne isolation, de bas en haut. Qui plus est, il faut qu’il se trouve au à moins 40centimetes de faitage.

En outre, l’emplacement que vous choisissez doit prendre en compte les distances de sécurité avec les parois combustibles de la maison et les meubles. Vous trouvez ces distances dans les notices fournies par le constructeur. Dans le cas où il ne serait pas possible de respecter cette distance de sécurité, vous avez la possibilité d’isoler les parois en question afin de les protéger de la chaleur. Pour cela, il vaut mieux opter pour une plaque en verre ou en acier. Enfin, l’emplacement du poêle à bois doit être suffisamment aéré. Il faut qu’il se situe tout près de l’arrivée d’air.

Où placer son poêle à bois ?

Si votre pièce à vivre est bien ventilée, il vaut mieux poser l’équipement de chauffage au bois dans celle-ci. Par ailleurs, si vous l’utilisez pour chauffer plusieurs étages, vous devriez alors l’installer tout près d’un escalier. Cela favorise le chauffage des étages supérieurs puisque l’air chaud a tendance à monter.

Concernant le positionnement du poêle à bois, il est conseillé de le poser dos au mur. Et pour cause, ses faces avant et latérales sont le siège de la diffusion de la chaleur. Qui plus est, cette position facilitera l’accès au poêle lors de son utilisation.

Enfin, pour qu’il n’y ait aucune perte thermique, il conviendra de ne pas installer le poêle à bois trop près d’une ouverture, comme les fenêtres, les portes, les baies vitrées, etc.

Le poêle à bois : plus qu’un simple matériel de chauffage !

Si le choix de l’emplacement doit être réalisé convenablement, ce n’est pas seulement dans le but d’optimiser sa performance. En effet, cet appareil peut constituer un vrai élément de décor s’il est posé dans un bon endroit. Son aspect moderne lui permet d’embellir l’intérieur. Il est à préciser que les caractéristiques de l’appareil doivent être adaptées à la pièce pour qu’il puisse la chauffer convenablement. D’où la nécessité de bien choisir le poêle à bois lors de l’achat.

Installation d’un poêle à pellets : les regles de sécurité à respecter

Parmi les différents appareils de chauffage utilisant le bois énergie comme combustible, les poêles à pellets (ou poêle à granulés) sont les plus prisés. Ceci n’est pas un hasard puisque c’est un système de chauffage écologique et performant. Il faut toutefois savoir que l’installation des poêles à pellets est une opération assez délicate et compliquée. D’ailleurs, leur pose doit toujours être confiée à des professionnels afin de garantir un résultat sûr et sécuriser. En tout cas, l’installation de ce type d’appareil de chauffage doit obéir à quelques règles de sécurités prévues par les normes en vigueur (NF DTU 24.1). Voyons ces règles de sécurité plus en détail.

Le volume de la pièce dans laquelle est installé le poêle à pellet

Selon les normes en vigueur, les poêles à granulés doivent être installés dans un espace disposant d’un volume adéquat : ni trop grands ni trop petit.

En effet, en règle générale, vous devez les installer dans un volume d’au moins 20 à 30 m3 pour pouvoir disposer d’une quantité d’air comburant suffisant. Rappelons justement que le bois est un grand consommateur d’oxygène (contenu dans l’air) pour sa combustion. Les combustibles de bois comme les pellets ont notamment besoin d’environ 1 kg d’oxygène pour pouvoir brûler 1 kg de combustibles.

Toutefois, notez que les poêles à pellet ne doivent pas être installés dans un espace ayant une surface supérieure à environ 100 m2 (pour ne pas perdre leur performance).

Les règles de distances de sécurité lors de l’installation du poêle à pellets

Les poêles à granulés s’installent suivant des règles de distances de sécurités bien déterminées. C’est surtout par rapport aux matériaux combustibles qui se trouvent à proximité du poêle que ces distances de sécurité s’appliquent. Elles sont notamment indiquées dans la notice accompagnant le poêle à pellets lors de son achat.

En règle générale, les matériaux combustibles situés au-devant du poêle doivent être placés à une distance de 20 à 150 cm devant sa vitre ; ceux qui se trouvent à l’arrière du poêle doivent se placer entre 4 et 30 cm de son dos. Pour les objets combustibles se trouvant sur les côtés du poêle à pellet, ils doivent se situer entre 10 à 30 cm du poêle. De plus, le conduit de fumée du poêle à granulés doit être placé à 8 cm d’un mur combustible.

Notez également qu’il vaut mieux être toujours prudent. En plus de placer le poêle à pellet à de bonnes distances des parois combustibles, n’hésitez pas de couvrir ces parois par des plaques de protection. Par ailleurs, lorsque le sol sous le poêle est facilement combustible (parquet en bois par exemple), il faut impérativement y installer une plaque en acier de 2 mm d’épaisseur.

Les points à respecter concernant le conduit de fumée du poêle à pellet

En tant qu’appareil de chauffage utilisant le bois énergie comme combustible, le poêle à granulés produit des gaz toxiques qui doivent être évacués à l’extérieur de la maison. Cette évacuation se fait à l’aide d’un système de conduit de fumée donnant sur le toit. Ce conduit peut aussi, dans certains cas (pour les poêles étanches à ventouse), être utilisé comme arrivée de l’air comburant pour le poêle. Le conduit de fumée peut déjà exister (rénovation) ou nécessite d’être construit (idéalement dans le cadre d’une construction neuve).

Quoi qu’il en soit, les normes prévoient que le conduit de raccordement (conduit visible partant du poêle au plafond) ne doit comporter que deux coudes de 90 ° au maximum (deux éléments de 45 ° chacun pour adoucir le virage).

Concernant le conduit de fumée proprement dit (allant du plafond jusqu’à la sortie de toit), elle ne doit pas non plus accepter que deux coudes de 45 °. Les conduits de raccordements et de fumées doivent être conçus avec des tuyaux rigides et non des tuyaux souples.

En ce qui concerne la sortie de toit, elle doit être conçue de manière à empêcher l’introduction de la pluie, de la neige ou autres éléments étrangers dans le conduit de fumée.